COUTEAU TOJIRO : COMPARATIF 2024, AVIS SUR LES MEILLEURS COUTEAUX TOJIRO

Le couteau Tojiro est souvent privilégié lorsque nous n’avons pas forcément beaucoup de budget pour acheter un couteau japonais. Cela n’est pas préjudiciable et mal vu, parce que les couteaux Tojiro sont excellents dans leurs domaines et n’ont pas grand-chose à envier à Sakai Takayuki ou même Seisuke. Mais ce n’est toujours pas assez évident pour choisir un couteau de cuisine japonais de cette marque, avec ses différentes séries.

Mais il ne faut pas avoir d’inquiétude ! Notre guide complet sur la marque Tojiro est là pour vous aider au mieux. Pour ce faire, nous aborderons tout d’abord l’histoire de la coutellerie, avant de passer à ses différentes séries. Finalement, nous verrons comment leurs ustensiles sont créés, quels sont leurs avantages et inconvénients, afin de finir sur notre avis final sur la marque.

Quelle est l’histoire du couteau Tojiro ?

L’histoire de la fameuse coutellerie Tojiro commence en 1955, lorsqu’ils ont sorti leur premier couteau Nakiri en acier inoxydable. A ses débuts cela était assez difficile du fait qu’au Japon, il n’y avait pratiquement que des fervents défenseurs des lames en acier à haute teneur en carbone et que son concurrent n’est pas assez tranchant. Mais ceci n’a pas empêché la marque japonais de réussir.

Pour y arriver, ils persévéraient dans la voie qu’ils avaient choisie, soit avec les aciers inoxydables, en cherchant un moyen de rendre leurs lames plus nettes et tranchantes. Ce qu’ils réussirent quelques années plus tard.

Désormais, ils mélangent tradition et modernité dans leur processus de création. En effet, ils prennent soin de forger l’acier plaqué, de la même méthode qu’un sabre traditionnel japonais, nommé « Katana » de Tamahagane. A noter que dans la région en question, à Tsubame dans la préfecture de Niigata, il y a une grande production de métallurgie. Les métaux y sont créés avec les nouvelles technologies et aident les forgerons dans leurs tâches !

Certes, les machines mâchent grandement le travail, cela n’est pas l’aspect le plus décisif. Ceci réside au processus de forgeage qu’emploient leurs artisans. Ils font attentions à ce qu’ils soient pleinement satisfait de leurs travaux, avant de le faire vendre sur le marché, par le biais de la marque. C’est pourquoi, ils sont reconnus et respectés dans tout le Japon, mais aussi dans le monde.

Pourquoi choisir le couteau Tojiro ?

Le premier point à prendre en compte, si vous hésitez encore à acheter un couteau Tojiro, n’est autre que le prix. Nous pourrions pratiquement dire que c’est la coutellerie qui propose l’un des couteaux japonais les moins chers. Cela permet avant tout à ceux qui n’ont pas beaucoup de budget, à s’en procurer un. Mais il ne faut pas se faire des idées, aucun de leurs ustensiles n’est donné.

Le second point et celui qu’on ne pense pas réellement en premier lieu. C’est la qualité qu’ils proposent. Nous pouvons affirmer que leurs produits sont l’un des moins chers, mais ils ne négligent pas la qualité pour autant afin de gagner davantage d’argent. Par contre, vous trouverez très difficilement une de leurs lames « belles », parce qu’elles sont majoritairement sobres pour les rendre plus accessibles au niveau du prix.

Quelles sont les différentes séries des couteaux Tojiro ?

Maintenant que nous vous avons mis au courant des différents aspects qui devront vous faire choisir le couteau Tojiro et son histoire. Nous allons nous pencher sur les différentes séries que la coutellerie propose sur le marché, et leurs caractéristiques.

Le couteau Tojiro Fujitora

La série Fujitora est l’une des plus connues et des plus abordables au niveau du prix. C’est pourquoi, quand nous parlons de la coutellerie Tojiro, nous pensons rapidement à ses produits qui représentent d’une certaine manière, la marque et ce qu’elle produit.

Pour entrer plus en détail, l’acier de la lame est en acier inoxydable associé au cobalt DP qui est résistant aux taches. Mais, elle reste sobre et n’a pas de motifs particuliers. Quant au manche, ils sont tous faits en bois de pakka, dans la forme des poignées de style européen. Ses couteaux japonais peuvent refroidir sur le design, mais ils restent de très bonnes qualités !

Le couteau Tojiro Flash

Désormais, nous allons présenter la série Flash qui est souvent considérée de milieu de gamme. La lame a un cœur en acier VG-10 entouré de 63 couches d’acier inoxydable carboné. Cela permet de mettre un léger motif tacheté. Grâce à ceci, celle-ci peut atteindre les 61 HRC sur l’échelle de dureté Rockwell et ainsi garder un excellent tranchant et une netteté incroyable.

Quant au manche, il est en micarta. Pour vous instruire quelque peu, le micarta est fait d’une résine synthétique et du lin qui sont liés sous une forte température et donne le matériau que nous connaissons tous. Autrement, son manche est en forme de D, ce qui améliore son confort.

Le couteau Tojiro Shippu

Passons à la dernière série que propose cette marque. Elle est nommée Tojiro Shippu et c’est celle qui a la meilleure qualité. La lame a un acier Damas avec de magnifique motifs. Mais globalement, le même processus est fait pour cette gamme et le Tojiro Flash, même si la lame est bien plus fine et tranchante.

Le second changement est le matériau du manche qu’ils utilisent. La poignée est fait en bois de châtaignier, qui lui donne de très belles textures. De plus, le manche est en forme traditionnelle japonaise, ce qui lui permet d’aller à tous les types de mains.

Matériaux et confection

Répondre à la question des matériaux et de la fabrication est très importante. Ses deux points influencent grandement le futur du produit et de son utilisation. Si la lame est plus fine, cela voudra signifier qu’elle est plus fragile mais plus efficace et nette lors de la coupe. Et pour le matériau, ceci peut très bien rendre la lame encore plus fragile ou résistante.

Matériaux utilisés pour le couteau Tojiro

Avant de passer aux méthodes de fabrication, ne sautons pas les étapes et commençons par la première étape, soit les matériaux qu’ils utilisent. Comme nous l’avons dit précédemment, cela peut grandement changer l’avenir de l’ustensile et de la manière dont on doit s’en occuper. Voici une petite liste de leurs métaux :

VG-10

Le VG-10 est un acier japonais haut de gamme à haute teneur en carbone, extrêmement dur, tranchant et durable, grâce au cobalt. En ajoutant aussi du vanadium et du molybdène, cela augmenté nettement sa résistance à la corrosion. Il a une dureté qui est entre 60 à 62 HRC, d’après la trempe et les différentes méthodes de forgeage.

Acier au molybdène et au vanadium

Ensuite, nous avons des aciers inoxydables qui sont concentrés en molybdène et en vanadium qui donne une résistance encore plus accrue contre la rouille. De plus, comme l’acier est mou, ceci le rend bien plus facile à entretenir avec la bonne manière.

Acier poudré

Si nous devions décrire rapidement ce produit, nous le qualifierions d’acier extra-dur souvent utilisé dans la métallurgie. Ceci s’explique par sa composition très dense qui le rend bien plus résistant sur plusieurs points. Nous pourrions citer l’exemple le plus célèbre, soit l’acier SG2 ou encore son remplaçant l’acier R2. Mais il faut prendre en compte qu’il y en a beaucoup d’autres.

Acier Damas

Pour faire assez simple, l’acier Damas que nous connaissons a plusieurs couches de différents aciers. Ils sont forgés et martelés en une lame. Cela a pour but de le rendre plus solide et bien évidemment d’avoir de très beaux motifs à la fin. Un autre point à noter est que cette acier, n’en est plus vraiment un de nos jours. Les artisans ne font plus vraiment le complexe processus de pliage, mais pré-commande l’acier déjà damassé, donc industriel.

Acier inoxydable à haute teneur en carbone

Et le dernier est la spécialité du Japon, soit l’acier à haute teneur en carbone. En ajustant correctement le dosage de carbone, il peut se spécialiser sur les performances et le tranchant. C’est pourquoi, les couteaux japonais sont si prisés sur le marché.

Confection

Comme nous l’avons expliqué, la fabrication se fait désormais entre les nouvelles technologies et les traditions japonaises. En alliant les deux, cela permet de créer d’excellents produits. A noter le point qui peut être intéressant, l’industrie ouvre ses portes à tout le monde. Ce qui signifie qu’on peut entrer dans leurs forges et voir les artisans travailler.

Une fois que la lame est forgée, aiguisée et vérifiée, les forgerons incrustent les poignées. Pour cela, ils utilisent du micarta, du bois de pakka et sans oublier du bois de châtaignier. Ensuite, ils les taillent, les polissent, avant de les envoyer dans les boutiques.

Quel est le prix d’un couteau Tojiro ?

Le couteau Tojiro est souvent pris comme des lames d’entrées de gamme, par les utilisateurs. Cela est principalement du aux prix et à la qualité qu’ils nous proposent. C’est en partie justifié, parce que la politique de la marque japonaise est de fournir des produits accessibles à tous en dépit de la qualité. Mais il existe néanmoins quelques divergences de prix, d’après la série que nous voulons. C’est pourquoi nous allons vous citer leurs tranches de prix.

Nous commencerons par les moins chers avant d’augmenter au fur et à mesure. La première que nous prenons et qui semble des plus logiques, est la série Fujitora avec des prix qui sont compris entre 50 à 150 euros. Ensuite, nous avons la gamme Tojiro Flash qui est quelque peu plus chère, avec des prix entre 100 à 200 euros. Et finalement, nous arrivons à la série Tojiro Shippu qui est entre 150 à 250 euros.

Avantages et inconvénients

Concentrons-nous désormais sur le dernier aspect que nous allons développer, soit les inconvénients et les avantages, avant de passer sur notre avis final. Nous citerons une seconde fois ce qu’on a pu avancer plus tôt, tout en ajoutant quelques petits points supplémentaires.

Avantages

Dans un premier temps, avant de passer aux inconvénients, nous devons parler de leurs avantages. De plus, nous verrons les différentes caractéristiques des couteaux japonais Tojiro et pourquoi ils sont si prisés. Voici les principaux points :

• L’un des prix les plus bas sur le marché.
• Il permet de faire des coupes aussi nettes que ses concurrents.
• Une assez grande gamme de produits.
• Une grande longévité.

Vous connaissez donc les raisons pour lesquelles cette coutellerie est si connue au Japon, mais aussi dans le monde entier. Cependant, il ne faut pas oublier qu’il existe plusieurs défauts dans les produits qu’ils ont, de nos jours.

Inconvénients

Les deux premiers problèmes concernent globalement les deux principaux matériaux de lames. Soit, l’acier inoxydable et à haute teneur en carbone. Tout d’abord celui inoxydable qui a certes une grande longévité, mais son seul et unique défaut est que sa rétention des bords n’est pas très bonne, ce qui nous oblige à souvent prendre soin de sa lame. Et pour le deuxième, soit à haute teneur en carbone. L’inconvénient est que cet acier est très cassant et à malheureusement besoin d’un entretien récurrent, en le lavant à la main et en l’affûtant correctement.

Et pour notre dernier aspect négatif, cela ne prend en compte uniquement la série Flash et son manche en forme de D. Nous soulignons ce point, parce que ce type de poignée ne peut pas convenir à tout le monde. C’est pourquoi il faudra faire attention à la longueur du manche et la largeur de votre paume.

Conclusion

Notre avis final sur le couteau Tojiro est assez positif. Certes, ils n’offrent pas les produits les plus performants et magnifiques, mais ils permettent bien d’autres choses. Comme par exemple, offrir la possibilité à ceux qui n’ont pas forcément les moyens, d’avoir un couteau de cuisine japonais, comme un couteau Santoku ou encore un Gyuto, avec un prix abordable. Même si leurs ustensiles comportent des inconvénients.

Du fait que leurs produits ne sont pas de la meilleure qualité qui soit et qu’ils ont aussi des problèmes. Nous pouvons affirmer qu’ils ont quand bien même un bon rapport qualité/prix sur le marché, de nos jours.

Nous espérons sincèrement que nous avons été d’une certaine aide pour votre choix et nous vous souhaitons une excellente navigation !